Goshuin Tokyo : Créez votre propre Goshuincho
Vous êtes en voyage au Japon ou vous venez d’arriver pour votre PVT ? Je vous recommande vivement de partir à la découverte des Goshuin à Tokyo ! Ces sceaux sacrés calligraphiés à la main sont collectés dans les temples bouddhistes ou les sanctuaires shinto. Ils sont bien plus que de simples tampons ; ce sont des œuvres d’art spirituelles qui témoignent de votre passage dans des lieux sacrés.
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Et pour rendre cette expérience encore plus personnelle, il est possible de fabriquer son propre Goshuincho (le carnet où l’on les collecte) lors d’un atelier manuel proposé sur Airbnb à Tokyo. C’est exactement ce que j’ai fait dès ma première journée de PVT. Je vous emmène avec moi dans cette aventure ✨
Qu’est-ce qu’un Goshuin ?
Un Goshuin (御朱印) est un sceau sacré calligraphié à la main. On peut obtenir en visitant un temple bouddhiste ou un sanctuaire shinto au Japon. Il est composé de plusieurs éléments :
- le nom du lieu
- la date de votre visite
- des inscriptions ou des prières
- des sceaux rouges traditionnels
Chaque Goshuin est unique. Il est généralement réalisé à l’encre noire et parfois accompagné d’illustrations symboliques.
Goshuincho de Chikako, Tokyo, Japon, 2025. © 2 0 2 5 G o l d e n t u r t l e s
Qu’est-ce qu’un Goshuincho ?
Le Goshuincho (御朱印帳) est un carnet traditionnel japonais conçu spécialement pour recueillir les Goshuin. Il se présente souvent sous forme de carnet en accordéon, avec des pages épaisses adaptées à l’encre et aux tampons.
Les Goshuincho sont souvent décorés de motifs japonais comme des grues, des fleurs de cerisier, des vagues ou des animaux symboliques. On en trouve dans de nombreux temples et sanctuaires. Vous pouvez également les acheter dans certaines boutiques d’artisanat ou papeteries.
💡 Astuce : beaucoup de Japonais utilisent un Goshuincho pour les temples et un autre pour les sanctuaires. Mais ce n’est pas obligatoire ! Par contre, ne mélangez pas vos Goshuin avec les tampons des gares/shops ! C’est très mal vu.
Mon expérience : créer un Goshuincho à la main à Tokyo
Une priorité dès le premier jour
Lorsque je suis venue au Japon l’an dernier, j’ai été vraiment frustrée de ne pas avoir acheté de Goshuincho. Avec mes visites à Tokyo, Osaka et Kyoto, ma collection aurait pu être incroyable… C’est pour cette raison que, cette fois, j’ai décidé d’avoir mon carnet en main dès mon premier jour dans le pays.
Le timing était parfait : je partais le lendemain trois jours au Mont Fuji et je voulais absolument commencer à collectionner des Goshuin là-bas. À l’origine, j’avais simplement noté quelques endroits où acheter un carnet tout fait. Mais en faisant mes recherches, je suis tombée sur une activité Airbnb qui proposait de fabriquer son propre Goshuincho à la main.
Le concept m’a immédiatement séduite. Un carnet 100 % personnalisé, chargé de symbolique… En plus, j’adore les activités manuelles et créatives ! J’ai donc réservé l’atelier avec Chikako, une hôte japonaise passionnée. Je ne pouvais pas rêver mieux pour commencer cette aventure.
Un atelier unique au cœur de Shinjuku
Nous avions rendez-vous à 10h30 à Shinjuku. Chikako propose différents lieux de rencontre dans Tokyo : Shibuya, Ueno, Shinbashi, Shinjuku, etc. Elle s’adapte facilement à celui qui vous convient le mieux. C’est un vrai plus si vous voulez éviter de traverser la ville !
Ce jour-là, elle m’attend à Shinjuku avec son sourire chaleureux. Nous nous rendons ensemble dans une petite salle qu’elle loue spécialement pour ses ateliers. Et là, bonne surprise : je suis seule pour la session ! Une expérience encore plus intime et personnalisée que je n’aurais pu espérer.
Tokyo | Japon, 2025. © 2 0 2 5 G o l d e n t u r t l e s
Création pas à pas de mon carnet à Goshuin
Chikako me présente ses Goshuincho et me décrit en détail leur processus de fabrication.
Ensuite, elle me laisse choisir parmi une sélection de tissus pour la couverture et le fond. Je craque pour un petit poisson porte-bonheur (celui en photo de couverture, j’en suis fan).
Je plie les feuilles pour l’intérieur, je prépare les extrémités, puis je colle chaque partie. C’est une activité simple mais vraiment satisfaisante, créative et relaxante. On prend le temps, on échange sur la vie au Japon et en France, on rigole… Le tout dans une ambiance douce et bienveillante.
Mon premier Goshuin à Tokyo
Une fois mon carnet terminé, nous partons ensemble au Hanazono Shinto Shrine. C’est un magnifique sanctuaire niché à deux pas de l’agitation de Shinjuku. Là, Chikako m’explique les gestes et les codes à respecter :
- s’incliner avant d’entrer dans l’enceinte du sanctuaire (devant le torii)
- se purifier les mains à l’entrée
- déposer une pièce dans la boite dédiée
- sonner la cloche
- faire deux révérences
- frapper deux fois dans les mains
- faire une dernière révérence
Nous nous dirigeons ensuite vers le comptoir des Goshuin pour que je puisse faire la demande de mon tout premier à Tokyo ! Je remets ma donation (généralement 500 yens) ainsi que mon carnet, et on me donne un petit numéro. Il sera appelé une fois le Goshuin terminé. Quelques minutes plus tard… ça y est : je tiens entre mes mains mon tout premier Goshuin !
Tokyo | Japon, 2025. © 2 0 2 5 G o l d e n t u r t l e s
Si vous souhaitez vivre une expérience complète autour des Goshuin à Tokyo, je vous recommande vraiment l’atelier de fabrication de Goshuincho avec Chikako ! En plus d’être une personne adorable, c’est une belle entrée en matière pour explorer la culture japonaise. Je précise que je ne touche aucune commission !
N’hésitez pas à dire que vous venez suite à cet article (de la part de Manon/Goldenturtles), ça lui fera plaisir !
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